Marcel Beaudry - Étienne Nodet, «Le Tigre et lEuphrate en Benjamin», Vol. 79 (1998) 97-102
This is a study of the origin of the names of two places to the north-east of Jerusalem: wa3dy (n-Nimr(w. of the leopard) and wa3dy (l- Gazal (w. of the gazelles). Basing themselves on biblical texts, rabbinic interpretations and the writings of Flavius Josephus the authors suggest seeing these two names as a transposition of the names of the rivers Tigris and Euphrates to the territory of the tribe of Benjamin.
montrent les textes. L'apparition d'un "Tigre" voisin est plus tardive, puisqu'on ne la discerne qu'à travers des sources rabbiniques. À cet égard, les diverses formes du nom de ce fleuve (Ti/grij, TM hdql, targ. et AJ 1:39 dglt ; Pline, HN 6:27 diglit) se résolvent dans l'assyro-babylonien idiglat/idignat, mais il faut souligner que seule la forme grecque15 peut avoir le sens de "tigre", et donc avoir été traduite nimr en arabe, après les Byzantins. Mais on sait qu'au moins depuis les Asmonéens le grec était familier en Judée, même aux troupes de Bar Kokhba.
La région semble avoir été peu habitée après la guerre de 132-135. Plus tard, à une époque où il n'y avait en Palestine que peu de chrétiens et encore moins de moines, St Chariton fonda près du village de Pharân une laure de même nom, qui servit ensuite de modèle 16. La dédicace de l'église eut lieu entre 314 et 330, sous l'épiscopat de Macaire de Jérusalem, un des pères du concile de Nicée 17. Le village préexistait donc et avait probablement été juif plus anciennement 100:2 signale un Yosé ha-Perati 18, quelque part au IIIe s.